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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens

7 mars 2017

Métro : les chantiers de la ligne 4

Prolongement à Bagneux, automatisation : la ligne 4 cumule deux chantiers de grande ampleur.

Les travaux connexes à l'automatisation sont désormais largement visibles. Ils reprennent le processus déjà mis en oeuvre sur la ligne 1, en commençant par le rehaussement des quais et leur consolidation afin d'accueillir les portes palières. En parallèle, la rénovation des stations se poursuit. On peut supposer que la RATP reproduira les évolutions d'aménagement et de décoration adoptées sur la ligne 1, ce qui permettrait de réduire l'ambiance "salle de bains" du fait de la prédominance de la faïence blanche. A noter en particulier la fermeture de la station Montparnasse-Bienvenüe jusqu'au 31 mai, ainsi que Château Rouge jusqu'au 31 juillet.

 

Station Saint Germain des prés - 25 février 2017 - Premiers travaux de rehaussement et de consolidation des quais pour accueillir les portes palières. Les méthodes sont cependant assez différentes, les quais de la ligne 4 étant le plus souvent de constitution différentes de ceux de la ligne 1 par évolution de la technique de construction au siècle dernier. © transportparis

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Station Saint Germain des prés - 25 février 2017 - Les MP89CC précèdent les automatisations. Si l'évolution de la ligne 1 leur a offert un repli sur la ligne 4, le passage à l'exploitation sans conducteurs de cette dernière devrait marquer la fin de carrière, quelque peu prématurée, de ces rames puisque les lignes 6 et 11 recevront du matériel neuf MP14. © transportparis 

Pendant ce temps, les travaux se poursuivent entre Montrouge et Bagneux : l'achèvement du prolongement au sud de la ligne 4. La mise en service des deux nouvelles stations est prévue en 2020 (si d'ici là, le projet ne connaît pas d'aléas comme les autres prolongements en cours...)

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6 mars 2017

CDG Express : Transdev candidat

Ce n'est pas totalement une surprise puisque la Caisse des Dépôts a été appelé au financement de l'infrastructure de CDG Express en fin d'année dernière. Le même organisme, par le biais de ses filiales, a donc annoncé sa candidature à l'exploitation de CDG Express. En tête d'affiche, évidemment, Transdev trouve dans cette liaison l'occasion de mettre réellement la main sur un contrat d'exploitation ferroviaire en France, tout en s'appuyant sur CFTA Ferroviaire, sa filiale déjà opérateur sur le réseau national en Bretagne. Transdev met aussi en avant son expérience à Lyon avec Rhônexpress, le tramway qui assure la liaison avec l'aéroport Saint Exupéry, et évidemment sur le site de Roissy, avec le CDGVAL entre les différents terminaux.

Autre émanation de la Caisse des Dépôts, Natixis est aussi présent dans la proposition. On y trouve aussi le Fonds de Modernisation écologique pour les Transports du groupe Demeter mais essentiellement financé par les sociétés d'autoroutes (ce qui ne manque pas de piquant...).

CDG Express, première ligne de France en délégation de service public issue d'un appel d'offres et non de l'attribution directe d'un contrat ? Quelle réaction de la RATP, de la SNCF, directement ou par Keolis ?

3 mars 2017

Il y a 60 ans : la fin des tramways de Versailles

C'est une série d'anniversaires qui concerne cette année les transports en commun de Versailles : 

  • le 160ème anniversaire de la création du premier service de tramways hippomobiles entre la place d'Armes et le pont de Sèvres à Boulogne, qui en 1880 fut reconstruite pour intégrer le réseau parisien et ainsi constituer la ligne Louvre - Versailles qui sera exploitée en tramways jusqu'en 1934 avant d'être convertie à l'autobus (lignes 72 et 171 exploitées par la RATP) ;
  • les 120 ans de l'électrification des tramways de Versailles par la Société Versaillaise de Tramways Electriques, réalisée en 1897 ;
  • les 80 ans de la première suppression de ligne urbaine de Versailles, la liaison vers Saint Cyr, survenue en 1937 ;
  • les 60 ans de la suppression totale du réseau versaillais, intervenue le 3 mars 1957.

Versailles fut ainsi le dernier réseau de tramway d'Ile de France, 4 ans après la fin du petit réseau de Fontainebleau et 8 ans après la disparition du méconnu tramway de Villiers-le-Bel.

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En ce début de 20ème siècle, l'avenue de Saint-Cloud est bien calme, à peine perturbée par le passage d'un tramway. Au passage, on remarque que la ligne aérienne est parfaitement intégrée et ne perturbe pas la "pureté" de la perspective du château.

Autant d'occasion pour transportparis de vous présenter ce dossier "culture et patrimoine" sur les tramways de Versailles ! Bonne lecture...

27 février 2017

RER A : le renouvellement du parc est achevé

Avec la mise en service du 140ème MI09, le renouvellement du RER A est désormais achevé. La ligne n'est désormais exploitée qu'avec du matériel à deux niveaux (140 MI09 + 43 MI2N), un peu moins d'un an après le départ des MS61 et alors que les deux derniers éléments MI84 devraient dans les prochains jours être retirés du service.

Ainsi, pour un peu plus de 2 MM€ (majoritairement financés par la RATP suite à "l'affaire des 10 M€" en 2008-2009), le parc de la première ligne d'Ile de France - et d'Europe - a permis une augmentation de capacité de 40%. Un bénéfice qui ne devrait guère durer puisqu'en principe, la desserte du RER A mais aussi de la ligne L (groupe III) sera réorganisée en décembre, aboutissant à un service nominal de 27 trains par heure sur le tronçon central Vincennes - Nanterre Préfecture du RER A, au lieu de 30 trains : une perte de 7500 places par heure sur le papier, puisqu'en réalité, la RATP écoule au mieux 27 trains par heure dans la situation actuelle, avec une ponctualité de 85% pour un objectif de 94%. Mais la nouvelle desserte réduira-t-elle réellement le nombre de suppressions de trains ? L'exploitation de la ligne L (groupe II) n'est pas forcément rassurante car même avec 25% de trains en moins à l'heure de pointe, les suppressions inopinés restent nombreuses.

Autre nouveauté, le déploiement du pilotage automatique sur SACEM. L'objectif est de réduire la disparité des comportements de conduite dans le tronçon central (qui est pourtant bien moins perceptible que sur le réseau SNCF... plusieurs années au métro avant d'aller au RER, ça formate !) et de donner à la ligne un outil de plus pour réduire l'écart entre l'offre théorique et l'offre réelle.

Notre dossier sur le RER A est toujours en ligne (et a connu quelques mises à jour).

23 février 2017

Régio2N : 99 rames supplémentaires

Le STIF avait passé une première commande de 42 Régio2N en version 110 m, destinées à la ligne R (Paris - Montereau / Montargis), pour libérer les Z2N série 20500 et engager le retrait de la série 5600. Les premières rames seront d'ailleurs mises en service dès la fin de l'année.

Le STIF officialisera dans les prochaines semaines l'annonce faite par la Région en visite chez Bombardier : 80 rames supplémentaires seront commandées pour remplacer les VB2N largement quadragénaires sur le réseau Montparnasse.

En complément, 19 rames supplémentaires seront réceptionnées au titre de l'équipement des branches du RER D ayant vocation à être déconnectées. Le STIF a annoncé son intention de mettre en oeuvre la nouvelle desserte du RER D dès le service annuel 2019 et utilisera une partie des Régio2N "première tranche".

Le montant total de cette commande atteint 1 MM€ présentant Les 19 rames destinées au sud-est seront identiques aux 42 rames déjà commandées, d'une longueur de 110 m. En revanche, pour le réseau Montparnasse, il faudra des trains légèrement plus courts puisque la longueur maximale admissible est de 105 m en gare Montparnasse présentant des contraintes assez significatives sur le dimensionnement des trains.

Finalement, le programme d'investissements en Ile de France applique pour l'instant très largement les préconisations émises par le STIF en 2009 dans le schéma directeur du matériel roulant.

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21 février 2017

Val de Fontenay : la transformation de la gare se précise

Créée en 1977, la gare du Val de Fontenay met en correspondance les RER A (branche Chessy) et E (branche Tournan) et 7 lignes d'autobus. Quarante ans après sa mise en service, la gare est victime d'un dimensionnement devenu notoirement insuffisant par rapport au trafic, atteignant désormais les 100 000 voyageurs par jour.

Principal défaut : l'accès aux quais du RER E nécessite de passer par ceux du RER A. Il n'existe aucun accès direct au RER E, les voyageurs devant transiter par deux escaliers étroits.

Or la gare est concernée par différents projets qui vont augmenter sa fréquentation d'environ 70% à horizon 2030 :

  • le tram T1 Est qui finira bien par arriver de Noisy le Sec ;
  • le prolongement de la ligne 1 du métro depuis le château de Vincennes ;
  • le prolongement du RER E à Nanterre La Folie puis à Mantes la Jolie, qui pourrait renforcer l'attractivité de cette ligne pour délester le RER A, même à nombre de trains constants par rapport à aujourd'hui ;
  • la ligne 15 du Grand Paris Express avec sa section parallèle au RER E entre Rosny Bois Perrier et Nogent Le Perreux.

Dans la configuration retenue, T1 Est, métros 1 et 15 seront situés à l'est des voies du RER E, tandis que l'accès actuel à la gare est à l'ouest, tout comme la gare des autobus. Différentes solutions sont examinées, par couverture des voies du RER E et/ou nouvelles liaisons souterraines.

Le budget prévisionnel de l'opération oscille autour de 200 M€. Le STIF organise une concertation jusqu'au 24 mars prochain sur le projet.

19 février 2017

Bluebus sur le 341 : ils roulent !

Il fallait être patient, mais c'est fait : les 23 autobus électriques produits par Bolloré, baptisés Bluebus 12 m, circulent enfin sur la ligne 341 entre la porte de Clignancourt et l'Etoile.

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Levallois-Perret - 17 février 2017 - Le design du Bluebus est assez moderne mais on y retrouve aussi une lointaine parenté avec le trolleybus Cristalis dans les rondeurs de ses formes, notamment du pavillon... et de l'Archibus prototype du R312 avec la grande face avant noire. Ceci étant dit, maintenant qu'ils sont arrivés, reste à évaluer leur fiabilité et leurs coûts d'exploitation ! © transportparis

Mais en vertu de la théorie qui veut que c'est toujours dans l'autre sens qu'arrive de ce vous cherchez, nous avions dans notre sens 3 Lion's City Diesel consécutifs (ce qui montre que le Bluebus n'a pas repris la totalité de la desserte). Bref, pour le compte-rendu de notre essai, il vous faudra encore attendre un peu...

Ceci dit, on pourra trouver quelque peu prématuré de lancer immédiatement auprès de Bolloré la commande d'autobus électriques fonctionnant sur le principe de la recharge au terminus, c'est à dire avec des batteries de plus faible taille que les véhicules en service sur la ligne 341, conçus pour assurer une journée complète sans rechargement. Un premier retour des solutions développées par l'industriel et sa capacité à respecter délai et qualité de production n'aurait pas été superflu...

19 février 2017

A Créteil, ça gaze !

Le dépôt de Créteil a fait du GNV sa singularité : voici 20 ans, la RATP se lançait dans une expérimentation grandeur nature avec deux carburants alternatifs : le GNV et le GPL. Ce dernier fut rapidement abandonné, alors que le GNV donnait des résultats satisfaisants, mais sans décision sur les suites à donner. Finalement, le STIF a choisi de relancer cette filière en s'appuyant sur le site de Créteil. Toutes les lignes exploitées en autobus standards sont en cours d'équipement en Lion's City, venant en outre progressivement remplacer les Agora arrivés entre 1999 et 2003. En principe, le dépôt de Créteil devrait recevoir dans le courant du printemps ses premiers bus articulés fonctionnant avec ce carburant. Scania et son Citywide et Solaris avec son Urbino sont les deux fournisseurs retenus. 

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Créteil - Avenue Charles de Gaulle - 15 février 2017 - Chacun imprime sa marque sur les autobus : le constructeur, l'opérateur et l'autorité organisatrice, qui ne lésine pas sur son image avec le bloc-marque situé au-dessus de l'essieu avant, la "frise symbolique" désormais au-dessus des baies vitées, le "voyageur" quelque peu tronqué à l'arrière et bien entendu son bandeau gris métallisé. Et personne n'a pensé à décorer les bonbonnes de gaz en toiture ? © transportparis

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Créteil - Avenue Charles de Gaulle - 15 février 2017 - En février 2017, les Lion's City fonctionnant au gaz assurent le service des lignes 24, 104, 109, 117, 181, 217. L'équipement du 308 (ci-dessous) est en cours. © transportparis

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Créteil - Rue de Paris - 30 janvier 2017 - Outre la décoration un peu chargée (toujours des reste de la Bus Attitude sur la porte avant), on note que les autobus standards restent malheureusement fidèles à la disposition à 2 portes seulement... © transportparis

15 février 2017

MF67 - MF77 : le STIF amorce la succession

338 trains, 1690 voitures et 8 lignes concernées. Le prochain appel d'offres sur le métro pour le MF19 (appellation provisoire pour transportparis) s'annonce de grande ampleur, à comparer aux 200 rames annoncées pour le Grand Paris Express.

Le STIF a donc jeté les bases du nouveau matériel ferré du métro. Pas de grandes suprises sur le fond et il est fréquemment pris en référence le MF01, notamment au chapitre de l'aménagement intérieur, de largeur des sièges, de leur espacement, du nombre et de la taille des portes. Bref en étant un brin réducteur, le nouveau métro fer pourrait être une mise à jour du MF01.

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Station Réaumur-Sébastopol - Ligne 3 - 14 septembre 2012 - Les MF67 à bogies monomoteur Duwag sillonnent la ligne 3 depuis 1968, et ne verront arriver leur successeur que d'ici une dizaine d'années. Quasiment 60 ans de service. © transportparis

Ce qui est en revanche assez étonnant, c'est la distinction entre les nouveaux trains devant succéder aux MF67 et MF88 et ceux devant remplacer les MF77, en évoquant deux versions de longueur de 76 et 77,4 m pour coller au plus près des longueurs actuelles. Cependant, on peine à imaginer comment les constructeurs pourraient mettre à profit une différence de 1,40 m à répartir sur 5 voitures. Il semblerait plus logique d'uniformiser la longueur des trains, ce qui simplifiera la gestion du parc.

La capacité visée est au minimum de 552 voyageurs avec un objectif à 590 voyageurs en charge normale à 4 voyageurs debout par m². Pour les trains courts destinés aux lignes 3 bis et 7 bis, d'une longueur de 62 m, l'objectif est de 420 places.

Dans un premier temps, le STIF a mandaté la RATP pour équiper 3 lignes à compter de 2023 : 3 bis, 7 bis et 10. Ensuite, le STIF semble privilégier le renouvellement des MF77 de la ligne 13 (2025), puis la ligne 12 ( 2027) et enfin les lignes 7 et 8 en fin de programme. Rappelons que ces deux lignes devraient bénéficier de la rénovation des MF77 qui les desservent actuellement. Le marché MF19 pourrait comporter jusqu'à 410 rames dont 332 en tranche ferme, essentiellement de 5 voitures (14 rames de 4 voitures sont prévues pour les deux lignes bis).

14 février 2017

La ligne 15 Est déclarée d'utilité publique

23 km et 12 gares, entre Saint Denis Pleyel et Champigny Centre, le dernier maillon de la ligne 15 vient d'étre déclaré d'utilité publique, sans réserve. Satisfaction évidemment de la SGP, qui remarque que l'intégralité de la boucle au coeur du réseau du Grand Paris Express peut désormais entrer en phase opérationnelle. C'est d'ailleurs déjà le cas de la section sud. Le mois prochain, les premiers travaux de la section ouest vont débuter. A l'est, la SGP table sur un début des chantiers en janvier 2018.

Sur cette section, 300 000 voyageurs sont attendus chaque jour. Les gains de temps seront évidemment appréciables, notamment dans le nord-est parisien. L'arrivée de la ligne 15 devrait d'ailleurs soulager la ligne T1, qui à ce jour est l'unique axe de rocade "visible". Un dispositif complémentaire entre la ligne 15 et les trams T1 et T11 est d'ailleurs en train d'apparaître, avec 3 rocades complémentaires, en considérant la réalisation de la section Le Bourget - Noisy le Sec de T11.

Plus au sud, la ligne 15 sera parallèle au RER E entre Rosny Bois Perrier et Nogent Le Perreux, du fait du choix d'attribuer la section Rosny - Noisy-Champs à une extension de la ligne 11.

Reste un dernier élément, la lisibilité à terme de la ligne 15 qui effectuera un parcours en forme de 6 : nos amis bruxellois ont le même sujet avec la ligne... 6 du métro, repliée sur elle-même. De notre côté, en Ile de France, la mission circulaire du RER C est toute indiquée pour qui cherche à perdre quelques touristes entre le centre de Pairs et le château de Versailles et qui se retrouvent à faire le tour par Juvisy et Massy...

La ligne 15 reliera donc Noisy-Champs à Champigny via Champigny, Arcueil, Saint Cloud, La Défense, Saint Denis Pleyel et Bobigny. La signalétique aura intérêt à être efficace, car le voyageur devant relier Issy les Moulineaux à Arcueil aura le choix entre deux directions situées pour lui à l'est.

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