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transportparis - Le webmagazine des transports parisiens
14 juin 2019

Pistes cyclables : l'avenue de Flandre

Un épisode de plus : certains diront que cela ressemble à la guerre des boîtes dans la série Gaston Lagaffe. Donc, après la rue de Rivoli et le boulevard de Sébastopol, voici l'avenue de Flandre, dotée de pistes cyclables côté terre-plein et d'un couloir de bus également autorisé aux vélos... le tout dans le même sens !

Rappelons notre principe élémentaire : s'il y a piste cyclable dédiée, les vélos ne doivent pas être admis dans le couloir de bus !

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Paris - Avenue de Flandre - 7 juin 2019 - Une piste cyclable du côté du terre-plein, un couloir de bus également accessible aux cyclistes... mais surtout occupé par un camion de livraison. Et après, certains diront que nous sommes critiques quand nous considérons que les transports en commun ne sont pas la priorité de la Ville de Paris... © H. Sorel

Merci à notre lecteur-contributeur.

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Commentaires
M
Je "plussoie" certains commentaires précédents : l'acharnement sur ce sujet qui n'en est pas un fait peine à voir, en comparaison du niveau du reste du blog.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand on connaît les réalités des déplacements, le mur du financement des TC, etc., et c'est votre cas, on comprend forcément que le vélo est une grosse partie des solutions, tout particulièrement en ville dense. Et il n'y a pas davantage besoin d'un doctorat en sociologie pour comprendre qu'étant donné l'aspect "dégradant" ou "insécurisant" de la circulation à vélo, il faut en dessiner partout dans l'espace public pour aider ceux pour qui ça se trouve être une solution à sauter le pas.<br /> <br /> <br /> <br /> Vos autres articles montrent que vous savez combien la vitesse commerciale des bus (et tramways) est un sujet important : à même nombre de bus et de conducteurs, augmenter la vitesse commerciale fait augmenter la fréquence et la capacité, d'où un potentiel gros cercle vertueux. À quand des dossiers quantifiant les pistes d'amélioration ? Ce sera l'occasion de remarquer que les cyclistes sont un sujet dérisoire (et plus encore quand on fait entrer la sécurité routière dans l'équation : circuler à plus de 30 km/h en ville, on a tous été habitués à ça, mais c'est déraisonnable et il faut en sortir). Ce sera l'occasion aussi d'explorer des propositions concrètes et pas chères : augmentation des nombres de portes, système de contrôle-sanction des arrêts et livraisons illicites, idem pour les blocages de carrefours, arbitrages de capacité ambitieux en carrefours à feux et positionnement judicieux des voies de bus, opportunité de faire commander certains carrefours par l'arrivée du bus, fin des couloirs bus trop étroits qui aident davantage les voitures à doubler le bus quand il s'arrête que le contraire, généralisation en voiries étroites des aménagements empêchant le dépassement du bus à l'arrêt, etc.
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N
Je pense que le vandalisme est beaucoup plus important dans Paris que dans des villes de province où Smovengo a fait ses premiers pas. Les stations Vélib du XIX, XX et Xemes arrondissement sont sévèrement vandalisées par toutes sortes de catégories d'usagers qui sont nettement moins nombreux dans les villes de province.<br /> <br /> Comme Smovengo a fait la fine bouche avec les anciens salariés de JCDecaux, il est normal que le service après-vente soit ce qu'il est, de mauvaise qualité, sans parler de la fragilité des bornettes et des pneus des vélos.<br /> <br /> Tour cela me semble une mauvaise trajectoire que l'association Velib-Métropole gère à la légère, ce qui préfigure une fin genre AutoLib quand les nouveaux élus ne voudront plus subventionner les choix catastrophique des anciennes équipes municipales.<br /> <br /> Pour les trottinettes, personne ne parle rentabilité pour le moment, si ce système se plante comme se sont plantés les concurrents Vélib en free-floating, Vélib Métropole pourra respirer un peu mieux; pour le moment, le parc augmente, l'utilisation aussi et les trottinettes semblent entretenues sans laisser traîner des cadavres sur les trottoirs.
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G
Tiens, l'auteur n'a pas remarqué ce qui est pourtant au centre de la photo, à droite du camion qui gêne : des bornes VELIB !
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T
Comme d'habitude : le choix de mettre l'implémentation de la piste est la racine de ce problème.<br /> <br /> <br /> <br /> Ouvrir le couloir de bus est donc une résultante évidente à ce qui serait sinon un état de fait : un cycliste souhaitant s'arrêter devant chez lui ne s'amusera pas à marcher 100 m vélo à la main sur un trottoir, notamment le bien fréquenté et/ou encombré côté pair, qui par "heureux" hasard est aussi le plus étroit (6 m).<br /> <br /> <br /> <br /> Probablement causé par une certaine volonté de "faire simple" en évitant de toucher aux trottoirs, beaucoup plus coûteux à traiter...
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C
Vous avez aimé les aménagements de voirie absurdes de la Mairie de Paris, le plus souvent au détriment des bus ?<br /> <br /> Vous allez adorer ce qu'elle prépare pour l’aménagement de la rue de Bercy au niveau de la gare de Lyon où les bus (5 lignes tout de même, dont 3 en terminus) ne pourront plus se doubler.
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A
Et les trottinettes électriques, elle circulent où ???
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A
La piste n'étant pas terminée sur toute la longueur de l'avenue, il est plutôt normal que la signalisation des couloirs de bus n'ait pas encore été modifiée. On se détend...
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R
Une fois les travaux sur le REVe terminés, les cyclistes en majorité n'iront pas dans la file de bus, j'en suis convaincu. Pourquoi se mettre dans une file de bus où, justement, les bus dépassent en frôlant alors qu'une piste réservée (si elle est bien conçue, c'est important) est disponible ?<br /> <br /> <br /> <br /> Quant aux livraisons autorisées en heures creuses dans la file de bus, c'est effectivement (à mon avis) un problème : les horaires sont rarement respectés, et des bus ralentis en heures "creuses", ça n'incite pas les pendulaires à prendre les TC en horaires décalés. S'il manque des places de livraison, alors ajoutons-en. Mais laissons les voies de bus libres de tout blocage.
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M
Les cyclistes se rendent-ils compte qu’ils ne sont pas les seuls utilisateurs de la voirie parisienne ?<br /> <br /> D'autant plus que dans un bus, on pourrait mettre une bonne cinquantaine de cyclistes qui n'encombreraient plus les rues de Paris.
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C
Une fois de plus les bus sont les parents pauvres de l'aménagement urbain parisien.
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B
Pour rester sur l'avenue de Flandres que je pratique très souvent, la partie centrale des pistes cyclables entre Riquet et Crimée n'est pas vraiment commencée et la partie nord presque terminée mais pas ouverte aux vélos. Pour la partie entre Riquet et Stalingrad, l'aménagement est très correct et assure la sécurité des usagers, aucun stationnement parasite ne semble pour le moment encombrer ce secteur. <br /> <br /> Le vrai point noir reste le carrefour sous le métro aérien où rien ne semble fait pour assurer la sécurité des cyclistes venant ou se dirigeant vers le faubourg St-Martin, le passage par le Boulevard de la Villette et la rue du Château-Landon étant peu pratique, trop compliqué pour inciter les cyclistes du quotidien à l'emprunter quand ils viennent ou se dirigent vers le centre de Paris.<br /> <br /> Le point "gris" de l'aménagement ancien reste le secteur de la Porte de la Villette - Corentin Cariou où le passage sur les trottoirs est déroutant pour les cyclistes et pour les piétons qui jonglent entre les camionnettes des boucheries en livraison de longues heures, vendredi soir et samedi exceptés.
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T
A part envenimer une situation parisienne déjà très tendue, je ne suis pas sur de comprendre l'utilité de lister toutes les voies cyclables doublées d'une voie bus autorisée pour les vélos à Paris. Pour le premier article, ok admettons, cela mérite de se poser la question. Pour les suivants j'ai l'impression que c'est juste une énumération sans valeur ajoutée dans le but de dénoncé les travaux effectués par la mairie de Paris. C'est un peu décevant de la part de se blog qui habituellement apporte un contenu de qualité.<br /> <br /> De plus le problème est-il fondamental ? Combien de conducteur de bus ont déjà été réellement gêné par un vélo lorsqu'une piste cyclable annexe existe ? Autre question : combien l'ont été par un véhicule de livraison ou de particulier ?<br /> <br /> Je serais curieux de voir la réponse d'un conducteur qui pratique ce genre d'environnement et non pas des suppositions.
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V
Comme vous pouvez le constater, le véhicule qui bloque la voie de bus ici n'est pas un vélo... Du reste, la cyclable étant à gauche, un cycliste voulant aller à droite roulera... A droite. Simple bon sens. D'autant qu'ici comme ailleurs, si les bus sont ralentis, ce ne sont pas par des vélos qu'ils ont tendance à doubler en les frôlant, mais bien par les chicanes à quatre roues (ou plus) qui stationnent sur leur voie. Un vélo roule à 15km/h en moyenne. Quelle est la vitesse commerciale des bus, même sur les voies interdites aux cyclistes ?
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